(Re)prendre le temps
Ralentir et percevoir !
La pratique individuelle en groupe est un appui à l’apprentissage : pas de recherche de performance ni de compétition : place à la relaxation dynamique, dans un état d’esprit simple et convivial.
Ensemble, respirer vers l’équilibre !
Le taiji
Art martial interne, il privilégie la perception de ses propres souplesses de corps et d’esprit, de sa propre respiration afin d’entrer en contact avec soi-même puis avec le partenaire, le plus harmonieusement possible en maintenant le contact. Selon l’ancienne approche orientale, la circulation de l’énergie dans le corps (Qi) est soutenue par les mouvements inhérents au taiji, tout comme pour le do-in et le qi gong.
L’exécution de mouvements sur un rythme lent et régulier agit sur notre respiration et permet d’atteindre le système nerveux autonome qui influence nos états internes : mental, émotionnel et la capacité de concentration.
D’amples respirations augmentent le pourcentage d’oxygène dans le sang et améliorent le métabolisme cellulaire, ainsi que la capacité de récupération.
Le style yang du taiji, caractérisé par sa lenteur d’exécution et sa continuité, laisse le temps d’approfondir et d’amplifier le souffle et la détente. Il permet un élargissement de conscience et un approfondissement de la présence, tout comme la méditation.
Les enchaînements de mouvements codifiés par la tradition chinoise et la respiration propre à chacune et chacun font dire parfois que le taiji se rapproche de la danse contemporaine et/ou de la méditation en mouvement.
Jeu de perception pour le taiji
En résumé, il approfondit détente, respiration, concentration, améliore circulation des fluides du corps, souplesse articulaire, connaissance de son schéma corporel, vitalité, calme, harmonisation de l’énergie personnelle. Ainsi, un flux d’énergie vitale et un potentiel de création se libèrent. Voilà qui ouvre de belles possibilités de bien vieillir !
Le do-in/qi gong
Pratiqué à l’échauffement avant le taiji, le do-in se rapproche du yoga indien, mais il est plus dynamique et plus dépouillé (automassages et étirements).
Le qi gong ressemblerait au taiji mais sans déplacement monopodal.
Les exercices proposés s’effectuent par une appropriation du modèle dans une attention particulière à son propre schéma corporel, ses propres limitations : zéro passage en force pour harmoniser souffle et mouvements !
